Les sacrifices agraires : Caton, De Agri cultura

Pour l’exposé d’aujourd’hui je vais étudier les sacrifices selon le rite romain. Le sacrifice est un rite central de la religion romaine.
Cependant, il n’y a pas à Rome, un livre des sacrifices ou un code sacrificiel. Une religion orale, donc tout comme il n’y a pas de code de droit romain.
Dans le cadre privé, comme nous allons le voir, les obligations liturgiques étaient fixées par le chef de famille, et transmises de générations en générations. Cela concernaient aussi les différentes générations d’esclaves puisqu’ils étaient chargés de faire les gestes rituels (abattage ,découpe). Ils avaient toutefois des livrets avec des prières à réciter avec des instructions. Souvent elles étaient écrites et dictée par un assistant au sacrifiant.
Aujourd’hui, nous avons seulement trois sources utilisables pour reconstituer la séquence des gestes sacrificiels : les comptes rendus des frères arvales copié sur du marbre, le compte rendu des jeux séculaires de 17 avant J-C. et 204 après, et enfin le De Agricultura ou De re rustica de Caton L’Ancien, du II eme siècle av. J-C. Je vais ici m’intéressé à ce dernier.

Caton (Marcus Porcius Cato) dit Caton l'Ancien (Cato Maior), également appelé Caton le Censeur (Cato censor), est un homme d'État et écrivain romain né en 234 av J-C. et mort en 149 AV. J-C. Né d'une famille de paysan. Questeur du consul Scipion l'Africain en -204. Puis successivement, édile curule, préteur. Il devient censeur en -184 et exerça sa fonction avec beaucoup de sévérité. Si bien qu'on grava « A Caton, qui a corrigé les mœurs » sur la statue qu'on lui éleva.
De l'agriculture (De agri cultura ou De re rustica), un traité d'agriculture est le seul ouvrage de Caton qui nous soit parvenu dans son intégralité.
Ce texte nous permet d'en apprendre un peu plus sur les cultes domestiques vers le II e siècle avant J-C. Caton est propriétaire et il dicte à son fermiers les rites qu'il doit observer.