Les sciences criminelles
Elles se veulent être une approche globale et intégrée du phénomène criminel : elles englobent donc plusieurs disciplines dont certaines ne sont pas des sciences : bio-physiologie, bio-psychologie, criminologie, sociologie, victimologie, mais aussi certaines matières au contenu plus étroit et délimité comme la criminalistique.
A) La criminalité
On peut la définir comme le nombre de crimes commis sur un espace géographique délimité et sur une période dénommée.
On distingue plusieurs catégories de criminalités : la criminalité cachée, la criminalité apparente, la criminalité légale
1) La criminalité cachée :
C’est le chiffre noir de la délinquance. Ce sont les crimes qui n’ont pas fait l’objet de PV de la part des services de police ou de gendarmerie. Ce sont également les crimes qui ont fait l’objet de « filtres » dans les différents stades de la procédure pénale. Les crimes qui ont fait l’objet d’une simple saisie sur la main courante.
2) La criminalité apparente :
Ce sont les crimes recensés sur l’état 4001 établi par les services de police. Cet état 4001 est particulièrement intéressant car il reflète les directions données par le ministère de l’intérieur et les services de police à la délinquance.
On constate que de manière majoritaire, sont concernés les crimes contre les biens et à titre secondaire les crimes contre les personnes. Dégradations de biens et vols surtout vols simples.
3) La criminalité légale
Ce sont les crimes jugés comme tels par les tribunaux et les cours.
B) Les criminels :
Ils sont plutôt de sexe masculin, jeunes (18-25 ans), de nationalité étrangère, de niveau socio-culturel et économique plutôt défavorisé.
On notera l’importance du domaine linguistique dans le développement de la délinquance. Près de 50 % des infracteurs sont sans diplôme et près de 10% des infracteurs sont illétrés.
On notera aussi que les étrangers sont plutôt africains, de type maghrébains et