Les secondes phases de la seconde guerre mondiale
Les grandes phases de la Seconde Guerre Mondiale
I- Les victoires de l’Axe dans une logique de guerre-éclair (1939-1942)
L’attaque de la Pologne ne provoque aucune réaction à l’ouest. Les Français et les Britanniques attendent l’attaque allemande. Retranchés dans la ligne Maginot, les soldats français perdent progressivement le moral. C’est la « drôle de guerre ».
En avril 1940, les Allemands s’emparent du Danemark et de la Norvège.
De son côté, l’URSS s’empare de la Finlande, en mars, puis des États Baltes en juin.
Le 10 mai 1940, commence l’offensive allemande à l’ouest. La Wehrmacht envahit, par surprise, les Pays-Bas et la Belgique, qui sont des pays neutres. Aussitôt, les meilleures troupes françaises et britanniques se portent à leur rencontre. Mais, le 14 mai, les divisions blindées allemandes parviennent à dans les Ardennes. En quelques jours, les armées franco-britanniques sont encerclées. Les Pays-Bas, puis, la Belgique, capitulent les 15 et 28 mai.
Sur les routes, des milliers de civils fuient l’avance des troupes allemandes, c’est l’exode.
L’offensive allemande reprend en direction de Paris. La Wehrmacht progresse rapidement alors que les armées françaises, désorganisées, battent en retraite.
Le 10 juin, l’Italie, alliée à l’Allemagne, déclare la guerre à la France.
Le 14 juin, les troupes allemandes entrent dans Paris, déclarée « ville ouverte ».
Le 17 juin, le maréchal Pétain, le « sauveur de Verdun », devenu chef du gouvernement, demande l’armistice. Le 18 juin, le général de Gaulle, ancien Secrétaire d’État à la Défense, appelle, depuis Londres, les Français à poursuivre le combat.
Le 22 juin, l’armistice est signé. La moitié de la France est occupée.
La France a été vaincue en cinq semaines, davantage à cause de mauvais choix stratégiques que par manque de matériel et de courage.
Le Royaume-Uni reste la seule démocratie d’Europe de l’ouest à résister à l’Allemagne nazie. Winston Churchill, le