les soufies en banlieue parisienne
Mise en scène d’une spiritualité musulmane
Cet article analyse les modes de fonctionnement des adeptes de la zawiya qadiriyya budchichiya française, dont les sources appartiennent à la confrérie soufie marocaine. Les informations que Mehdi Nebti a partagées avec nous proviennent d’une enquête à l’intérieure de la zawiya située en banlieue parisienne qui combine à la fois l’observation participante, les entretiens libres, et semi-directifs. L’échantillon choisi englobe un profit social varié, à l’intérieure de l’une des zawiyas masculines.
La zawiya qadiriyya budchichiya
Dans un premier temps l’auteur nous explique pourquoi il a choisi d’étudier la qadiriyya budchichiya, on comparant ces caractéristiques par rapport aux autres. Puis il nous décrit l’aspect physique de la zawiya, son organisation interne, les différentes activités qu’ils pratiquent ainsi que leur mise en scène.
La Tarika qadiriyya budchichiya, dirigée par le très influent Sidi Hamza al Kadiri al Bout chichi, descendant direct d’Abdou Kader Jelanni, Sa Tarika enregistre l’adhésion de fidèles de tous les continents, elle est en pleine expansion à travers le monde, on retrouve ses disciples au-delà du Maroc comme la France, le canada, l’Amérique, l’Angleterre et même en Chine.
Cette extension est due à trois raisons :
* l’énergie que les dirigeants de cette confrérie consacrent pour diffuser les consignes du cheikh. (Internet, conférence, revue…)
* la promotion de l’égalité sexuelle dans la vie sociale, cela ne veut pas dire qu’ils passent les invocations collectives mixtes, mais la confrérie accueille les femmes également.
* le dernier maître vivant de cette voie ésotérique de l'islam, le leader actuel sidi Hamza qui détient « le secret initiatique » (sir) révélant le sens divin de l'être et « le pôle spirituelle » (Qutb). Aussi lui prête-t-on le pouvoir de guider ceux qui le suivent sur le chemin de la transformation de soi.
Parmi les raisons