Les suffixes dérivationnels -age -

5393 mots 22 pages
Introduction

En tant que moyen de communication, la langue doit s’adapter constamment aux besoins immédiats d’une communauté linguistique, ce qui se reflète principalement dans l’élargissement du lexique. En général, cela se réalise par des emprunts à d’autres langues, des changements sémantiques et la formation des mots. La création de nouveaux signes arbitraires est également possible, mais elle ne fait que rendre la communication plus difficile. La formation des mots, en revanche, apparaît comme étant la solution la plus efficace, avant tout grâce aux mécanismes de dérivation, qui ne donnent pas naissance à des inscriptions totalement nouvelles pour le lexique, mais s'appuient sur un inventaire déjà existant. De cette manière, la nouvelle signification s’exprime par le rapport de certains lexèmes avec d’autres lexèmes déjà connus par la communauté et qui sont donc plus « transparents ». Ces lexèmes, considérés comme étant « partiellement motivés », au sens où ils n’acquièrent une valeur sémantique que dans la liaison, constituent un des sujets centraux de l’étude de la formation des mots (cf. Würstle 1992:2).

Dans ce contexte, la formation des mots se caractérise par deux aspects qui doivent être tous les deux pris en considération, comme Fleischer le précise (1982) :

Die Wortbildungslehre untersucht einmal die bei der Bildung eines neuen Wortes wirkenden Gesetzmäßigkeiten, die entsprechenden Modelle, und sie beschäftigt sich auch mit der Analyse der Struktur des „fertigen Wortes“.

D’un côté, elle peut être perçue comme un processus, et de l’autre, comme le résultat de ce même processus. Afin de mener une analyse adéquate, il faut donc se pencher sur l’aspect créatif, qui traite de la formation en elle-même, ainsi que sur l’aspect analytique, qui examine la structure d’un mot déjà formé (cf. Würstle 1992:2).

Néanmoins, l’aspect méthodique selon lequel une telle analyse doit être menée joue un rôle encore plus important. En d’autres termes, il

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