Les techniques de la finance islamique
UNIVERSITE PRIVEE DE CARTHAGE
DEPARTEMENT DES SCIENCES ECONOMIQUES ET DE GESTION
FILIERE : LICENCE FONDAMENTALE EN HAUTES ETUDES COMMERCIALES
MODULE : FINANCE ISLAMIQUE
INTERVENANT : MOURAD EL HATTAB
ANNEE UNIVERSITAIRE : 2010 / 2011
Les techniques de financement islamiques
Afin qu’un montage de financement islamique soit conforme à la Chari’a, il est essentiel que le financier assume une partie des risques portant soit sur l’actif financé, soit sur l’activité objet de l’investissement. Les techniques de financement islamique reposent donc généralement sur le transfert d’actifs sous-jacents (structures basées sur un financement d’actifs) ou sur l’exposition à un autre risque commercial (structures basées sur un financement participatif ou de partage des risques).
L’importance de la répartition du risque dans le cadre des techniques de financement islamique illustre l’une des différences fondamentales avec les instruments de la finance conventionnelle. En effet, alors qu’un financier conventionnel cherche à minimiser au maximum le risque sous-jacent lié à une opération, il est au contraire primordial pour un financier islamique d’assumer un tel risque afin d’assurer la compatibilité de l’opération avec la Chari’a. La principale difficulté consiste dès lors pour les praticiens à réconcilier les exigences de la Chari’a (nécessité de conserver une part des risques) avec l’aversion naturelle au risque des banques, tout en offrant au client de la banque des conditions financières intéressantes.
Les principaux produits et techniques de financement islamique basés sur le partage des risques et le transfert d’actifs permettent de répondre aux exigences qui viennent d’être exposées. Bien que chacune de ces structures représente séparément une technique de financement à part entière, il est courant, afin d’atteindre l’objectif commercial et financier recherché, de combiner plusieurs structures dans une même opération.
Les structures