les vagues des fusions acquisition
Dans son étude, Jarrad Harford, tente de distinguer deux hypothèses et de les comparer afin de déterminer laquelle explique au mieux les vagues de fusions observées sur les marchés.
1. L’hypothèse néo-classique :
L’hypothèse néo-classique stipule que lorsque qu’un choc technologique, réglementaire ou économique se produit dans l’environnement d’un secteur particulier, la réaction collective des entreprises au sein de ce secteur et en dehors de celui-ci est telle que les actifs de cette industrie sont réalloués au travers de fusions et de rachats partiels d’entreprises.
Cette activité forme un amas temporel du fait que les managers réagissent simultanément et se font ensuite concurrence afin d’obtenir la meilleure combinaison d’actifs possible.
A cette hypothèse vient de rajouter l’argument de la liquidité du capital, qui nuance la première théorie, et, prédit qu’une vague de fusions sera générée par un choc sectoriel uniquement lorsque qu’il existe une liquidité du capital suffisante pour permettre la réallocation des actifs.
En résumé, ce premier point de vue stipule que même si les chocs industriels n’apparaissent pas tous au même moment dans le temps, l’importance de la liquidité du capital signifie que les vagues de fusions sectorielles comme réaction aux chocs vont survenir au cours de la même période pour créer des vagues de fusions agrégées.
2. L’hypothèse comportementale :
L’hypothèse comportementale affirme que les fusions se produisent lorsque les managers utilisent leurs actions au moment où elles sont surévaluées pour racheter les actifs d’entreprises sous-évaluées. Afin que cela puisse engendrer une vague de fusions, il faudrait que l’on observe une vague de survalorisation sur le marché pour un nombre assez important d’entreprises.
En conséquence, l’hypothèse comportementale prédit les éléments suivants :
1. les vagues de fusions apparaîtront suite à des périodes de rendements ou de