Les violences conjugales
Contextualisation : Aujourd’hui en France, une femme décède tous les trois jours suites à des violences conjugales, un homme tous les treize jours.
Les violences conjugales prennent en compte tout type de violence qu’elles soient physiques, verbales, psychologiques ou sexuelles, à partir du moment où il s’agit d’un rapport de domination et de prise de pouvoir de l'auteur sur son conjoint.
Comme les chiffres le montre, les femmes sont majoritairement victimes de ces violences, c’est pour cela que nous centrerons notre étude sur elles. Cependant, une des principales difficultés et tout d’abord de pouvoir estimer ce nombre de femmes, car en effet, une partie encore de femmes victimes de violences physiques ou sexuelles décident de se taire, sans compter les violences psychologiques qui sont difficilement identifiables. Il existe donc un réel “chiffre noir” des violences conjugales.
Ce document est un histogramme intitulé “Suite donnée par les femmes victimes de leur conjoint”. Il est extrait d’une enquête nommée “Cadre de vie et sécurité de 2008 à 2012” réalisée par l’Institut National de la Statistiques et des Études Économiques et l’ONDRP. Il se compose de deux classes (ou barres) : une représentant les femmes victimes de violences physiques et la seconde, de violences sexuelles. Elles se subdivisent toutes deux en trois parties représentant les femmes qui, s’étant déplacées à la police ont déposé une plainte, main courante ou n’ont fait aucune déclaration. On observe que 28% des victimes de violences physiques se déplacent à la gendarmerie soit 12 points de plus que les victimes de violences sexuelles que sont près de 82% à garder le silence. Même parmi les
femmes victimes de violences sexuelles conjugales,