les virus
Le virus de l'herpès est contenu dans un seul réservoir : l'homme. C'est la raisons pour laquelle la transmission est donc interhumaine (entre personnes). Le virus de l'herpès possède une enveloppe qui lui confère une grande fragilité quand il se trouve à l'extérieur de l'organisme. La contamination par l'eau est improbable également.
Épidémiologie
Une patiente est contagieuse pendant les poussées d'herpès car il existe une excrétion du virus dans l'appareil génital dès le début des symptômes et jusqu'à quelques jours après.
Il existe des périodes d'excrétion qualifiée d'asymptomatiques c'est-à-dire survenant alors que la patiente ou le patient ne présente aucun symptôme. Celles-ci ont lieu quelques jours avant et après la poussée et surtout en dehors de toute symptomatologie. À cet instant le risque de contamination est imparable.
La transmission du virus se fait par contact direct entre deux muqueuses (bouche) ou entre la peau et une muqueuse avec un sujet qui exprime le virus à l'occasion d'une primo-infection (voir plus loin). Cela peut également survenir au cours d'une récurrence. C'est la raison pour laquelle la contagion est particulièrement importante lors de la primo infection.
À l'opposé à l'air libre le virus est détruit très rapidement. Pour cette raison il existe donc peu ou pas de risque de contagiosité en ce qui concerne la cuvette de toilette ou les serviettes (en dehors du fait qu'il y a contact direct immédiat entre cet objet et une autre personne).
Physiopathologie
Pour les spécialistes, le virus de l'herpès est un virus à ADN qui appartient la famille des herspesviridae.
La première infection par le virus de l'herpès est favorisée par un délabrement (plaie) de la couche de cellules composant les muqueuses (couche de cellules recouvrant l'intérieur des organes creux) ou encore la peau (épithélium cutané).
La propagation de l'infection, vers le tissu nerveux constitué de cellules nerveuses proprement dit et plus