Les vitamines
En 1770, Cook observe que les marins atteints du scorbut recouvrent la santé lorsqu’ils mangent des agrumes. En 1906, Sir Frederick Gowland Hopkins [1861-1947], physiologiste et chimiste britannique, lauréat de la moitié du prix Nobel de physiologie ou médecine de 1929, découvre dans les aliments des « accesory food factors » appellés vitamines. En 1928, Albert Szent-Gyorgi [1893-1986], physiologiste hongrois titulaire en 1937 du même prix Nobel que Hopkins, découvre dans le citron la vitamine C, dont la synthèse fait par Sir Walter Norman Haworth [1883-1950], chimiste britanique, lauréat d'un prix Nobel pour avoir fait la synthèse de la vitamine C, et Hirst au Royaume Uni et par Reinchstein en Suisse, mais lui en 1933. Grâce à cette synthèse, pendant le siège de Tobruk (affrontement entre les forces de l'Axe et celles des Alliés en Libye italienne au cours de la guerre du désert durant la Seconde Guerre mondiale qui a duré 240 jours), en 1941, la garnison survivra grâce aux vitamines en pastilles, dorénavant appellées « Tobruk Tablet ».
Le vaccin contre la grippe
En 1933, trois chercheurs (dont Salk [1914-1995], biologiste américain) isolent un premier virus de la grippe. Salk met au point un premier vaccin antiviral. En 1942, on découvre que l’on peut cultiver le virus dans un liquide de l’œuf embryonnaire. Et en 1943, on découvre qu’il y a au moins 3 types de virus ABC et de sous-virus donc qu’il faut élargir le spectre du vaccin. Ce vaccin fut utilisé pour vacciner le Corps Expéditionnaire américain en Europe en 1944-1945.
Les sulfamides
Les sulfamides sont inventés et brevetés sous le nom de Prontosil en 1935 par Gerhard Domagk [1895-1964], bactériologiste Allemand. Il reçut un Prix Nobel de physiologie ou médecine « pour la découverte des effets antibactériens du Prontosil » en 1939. Il découvre que si l’on modifie légèrement sa formule le Protosil (pigment rouge de peinture), il agit contre les streptocoques. Durant le débarquement, les