Le terme ZEP signifie, Zone d'Education Prioritaire, celui-ci est constitué d'un ensemble d'écoles et d'établissements publics locaux d'enseignement liés par un projet d'action commun et accueillant des élèves vivant dans un environnement socio-économique et culturel défavorisé. La politique des ZEP a été mise en place en 1982 par le ministre de l'éducation nationale Alain SAVARY qui repose sur une discrimination positive dans l'emploi des moyens publics au service de l'égalité des chances. Cette politique visait à réduire les inégalités sociales sur la réussite scolaire des élèves, et pour la première fois dans l'éducation nationale, une stratégie inégalitaire était utilisée dans un objectif d'équité. Les principes sur lesquels repose cette nouvelle politique des ZEP sont tous d'abord la réussite scolaire des enfants qui est largement commandée par leur origine sociale. L'inégalité entre les élèves est accrue par la concentration de populations défavorisées au plan économique, social et culturel dans certains quartiers ou établissement.
Ensuite, le système scolaire doit compenser cette inégalité en donnant plus de moyen à ceux qui ont moins et accorder une priorité aux projets, à la formation et à l'évaluation de ces publics. Cette politique doit être pilotée au plus près des réalités, ce qui implique que la définition des ZEP ainsi que l'examen des projets et l'attribution des moyens relèvent du niveau académique ou départemental.
Enfin l'école doit lutter contre l'ensemble des difficultés en cohérences avec tous ses partenaires. En dépit de l'affirmation de ces principes, le déterminisme de l'origine sociale dans la réussite scolaire doit être nuancé et plusieurs enquêtes ont montré que des facteurs internes à l'école ont également des conséquences importantes sur la réussite des élèves. Afin que cette politique soit mise en place il y a eu plusieurs