Les aveux de marivaux, acte iii scène 6
Cette pièce, est l’une des plus célèbres, qui est une comédie en trois actes et en prose, et qui fut représentée en 1730, par les comédiens italiens. Celle-ci repose sur la sincérité entre les relations sociales et amoureuses. L’intrigue de cette pièce se déroule à Paris, où Monsieur Orgon souhaite marier sa fille Silvia à un jeune homme de condition Dorante. Cet extrait, de l’acte III, scène 6, donne à voir le badinage de Lisette et d’Arlequin, valets de Silvia et de Dorante, dans leur rôle de maîtres et montre qu’ils ont du mal à soutenir ces rôles sans se trahir. Nous pouvons nous demander en quoi cette situation de quiproquo a pris une tournure comique, burlesque ? Dans un premier temps, nous nous pencherons sur la manière dont les aveux ont été confessé et dans un second temps, le burlesque qui en a …afficher plus de contenu…
Les aveux vont se faire en trois étapes. Tout d’abord Arlequin se sent piégé, il ne sait comment faire pour s’en sortir, il s’adresse à lui-même pour réfléchir à ce qu’il va pouvoir dire à Lisette comme le montre la didascalie « à part » de la ligne 1. Ensuite, le champ lexical faisant référence aux faibles moyens financiers « mauvais gîte » (l 2), « fatigue » (l 2), « loger petitement » (l 3), met en relief la situation sociale d’Arlequin et avoue à demi-mot qu’il n’a pas les moyens d’un maître. Craignant de perdre l’être aimé, de perdre son estime, il prend du temps pour s’exprimer comme le souligne la ligne 5 « Je suis… ». Il a honte d’avouer son vrai statut et se compare à une fausse monnaie pour atténuer son rôle d’usurpateur « N’avez-vous jamais vu de fausse monnaie ? Savez-vous ce que c’est qu’un louis d’or faux ? Eh bien, je ressemble à cela. » (l 5-6). C’est seulement à partir de la périphrase ligne 12