Les fausses confidences de marianne, acte iii scène 10
Objet d’étude : Le théâtre du XVIIème au XXIème siècle.
Parcours associé : théâtre et stratagème.
Texte 1 du parcours associé : Cyrano de Bergerac (1897) d’Edmond Rostand (1868-1918), acte II, scène 10.
CHRISTIAN.
Oui, j’ai certain esprit facile et militaire,
Mais je ne sais, devant les femmes, que me taire.
Oh ! leurs yeux, quand je passe, ont pour moi des bontés...
CYRANO.
Leurs cœurs n’en ont-ils plus quand vous vous arrêtez ? …afficher plus de contenu…
pouvoir exprimer les choses avec grâce !
CYRANO.
Être un joli petit mousquetaire qui passe !
CHRISTIAN.
Roxane est précieuse et sûrement je vais
Désillusionner Roxane !
CYRANO, regardant Christian.
Si j’avais
Pour exprimer mon âme un pareil interprète !
CHRISTIAN, avec désespoir.
Il me faudrait de l’éloquence !
CYRANO, brusquement.
Je t’en prête !
Toi, du charme physique et vainqueur, prête-m’en.
Et faisons à nous deux un héros de roman !
CHRISTIAN.
Quoi ?
CYRANO.
Te sens-tu de force à répéter les choses
Que chaque jour je t’apprendrai ?...
CHRISTIAN.
Tu me proposes ?...
CYRANO.
Roxane n’aura pas de désillusions !
Dis, veux-tu qu’à nous deux nous la séduisions ?
Veux-tu sentir passer, de mon pourpoint de buffle
Dans ton pourpoint brodé, l’âme que je t’insuffle !... …afficher plus de contenu…
CHRISTIAN.
Quoi ! cela te ferait
Tant de plaisir ?...
CYRANO, avec enivrement.
Cela...
(Se reprenant, et en artiste.)
Cela m’amuserait !
C’est une expérience à tenter un poète.
Veux-tu me compléter et que je te complète ?
Tu marcheras, j’irai dans l’ombre à ton côté.
Je serai ton esprit, tu seras ma beauté.
Séquence 1 : Les Fausses Confidences (1737) de Marivaux.
Objet d’étude : Le théâtre du XVIIème au XXIème siècle.
Parcours associé : théâtre et stratagème.
Texte 1 de l’œuvre intégrale : acte I, scène 2, fin de la scène.
DORANTE. − Cette femme-ci a un rang dans le monde ; elle est liée avec tout ce qu’il y a de mieux, veuve d’un mari qui avait une grande charge dans les finances, et tu crois qu’elle fera quelque attention à moi, que je l’épouserai, moi qui ne suis rien, moi qui n’ai point de bien