Les fausses confidences, marivaux, 14 : la fausse confidence
Néanmoins, la scène 14 de l’Acte I a une place particulière dans la pièce, puisqu’il s’agit ici pour Dubois d’avouer à Araminte l’amour de Dorante, qui est au cœur de l’intrigue. Mais, pour ce faire, le valet doit prendre garde à ne pas offusquer sa maîtresse et décide donc de se présenter, de manière fallacieuse, comme un ennemi du maître qu’il sert en réalité. …afficher plus de contenu…
Il s’agit aussi d’une nouvelle confidence qui vient donner davantage de poids à son témoignage. De plus, Dubois se présente finalement comme la double victime de cette folie, à travers l’anaphore « c’est ce qui » et l’adverbe « encore » qui soulignent qu’il doit pour la deuxième fois quitter une place qui lui plaît. En détournant l’attention vers lui, il rend son témoignage plus sûr, et son éloge de Dorante moins suspect. - La réticence finale du témoignage, « ôtez-cela, c’est un homme incomparable », sert pour finir