Depuis la fin du XXe siècle, la place des femmes au sein de la société connaît une évolution fulgurante. En effet, leur rôle, dans les domaines politique et social a émergé grâce à la parole et aux écrits de nombreuses figures féministes. Olympes de Gouges, pionnière du féminisme français, mais aussi Hubertine Auclert, militante féministe en faveur du droit de vote des femmes peuvent être citées. Le sujet posé est le suivant : La littérature est-elle une tribune efficace pour dénoncer les inégalités ? …afficher plus de contenu…

En effet, elle est une tribune efficace utilisée par de nombreuses femmes car cette dernière permet de mettre la parole de la femme en valeur. De plus, elle permet aux femmes de s’adresser directement au public visé, par exemple dans le cadre d’un discours ou d’un récit. Ainsi, nous pouvons nous baser sur un discours en faveur de la révocation des inégalités : le discours énoncé par Hubertine Auclert le 22 Octobre 1879 à Marseille. Ce dernier révèle une femme qui n’a pas effroi à dénoncer les illogiques de la société : « jusqu’ici, on s’est content de nier sans vouloir approfondir les choses » : dit-elle en énonçant les inégalités entre les deux genres. De la même allure, Olympe de Gouges, …afficher plus de contenu…

La littérature a permis au féminisme de progresser socialement notamment en passant par le biais du judiciaire. En effet, Olympes de Gouges par la réécriture inclusive de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen, aspire à l’inclusion des femmes dans la sphère politique mais plus en général à la reconnaissance de la femme aux mêmes droits que ceux des hommes dans n’importe quel domaine. Dans l’œuvre, elle introduit, en plus de sa réécriture, quelques projets de lois. Par exemple, dans le postambule, elle prône le partage des fortunes entre les deux époux et appelle l’administration à prendre des mesures dans ce sens. De surcroît, des hommes ont aussi proposé des mesures allant vers l’égalité des sexes, comme Cambacérès en 1973 qui rédige un projet de code civil stipulant l’égalité des époux