Un avortement est une procédure médicale qui met fin à une grossesse. Il s'agit d'un besoin de santé de base pour des millions de femmes, de jeunes filles et d'autres personnes susceptibles de tomber enceintes. Dans le monde, on estime qu'une grossesse sur quatre se termine par un avortement chaque année. Mais si le besoin d'avorter est courant, l'accès à des services d'avortement sûrs et légaux est loin d'être garanti pour les personnes susceptibles d'en avoir besoin. En fait, l'accès à l'avortement est l'un des sujets les plus contestés à l'échelle mondiale, et le débat est obscurci par la désinformation sur les véritables ramifications de la restriction de l'accès à ce service de santé de base.

En 2019, plusieurs lois ont été adoptées par des États américains pour interdire effectivement l'avortement, tandis que d'autres ont recours à des mesures qui rendraient beaucoup plus difficile l'accès aux services d'avortement.

Voici les dix faits essentiels de cette effrayante prise de contrôle des droits reproductifs :

1. Le gouverneur de l'Alabama a signé un projet de loi qui punit les médecins dont on découvre qu'ils pratiquent des avortements, ils seront condamnés à la prison à vie en mai. Cela s'est produit alors que l'avortement était déjà inaccessible pour de nombreuses personnes en Alabama. L'Institut Guttmatcher a constaté qu'en 2014, 93 % des comtés de l'Alabama n'avaient aucune clinique pratiquant l'avortement. Cela signifie que de nombreuses personnes en Alabama doivent se rendre dans d'autres États pour avoir accès à l'avortement. Même dans ce cas, de nombreuses personnes n'ont tout simplement pas les moyens de mettre fin à leur grossesse. En effet, l'Alabama, comme de nombreux autres États, n'inclut pas l'avortement dans la liste des services de soins de santé auxquels les personnes à faibles revenus peuvent avoir accès par le biais de Medicaid (assurance maladie assistée par l'État). Actuellement, tous les États doivent financer publiquement les