Comme nous le dis Jean Jacques Rousseau :le monde de la réalité a ses limites, le monde de l’imagination est sans frontières. Les prolégomènes a l’histoire du concept de temps est un cours professé en 1925 par Martin Heidegger, un philosophe allemand influencé par Platon, Aristote ou encore Nietzsche. Il s’agit d’un cours dans lequel Heidegger nous parle de la connaissance du monde. Dans ce texte Heidegger met en lumière le principe du Dasein, du rapport au monde et de la connaissance. Mais, en …afficher plus de contenu…

Cette relation du Dasein au monde se fait alors par le désir d’être du connaitre. En effet, comme le traduit bien l’allégorie de la caverne de Platon, mettant en scène des homme enchaines dans une caverne, ne voyant que des ombres projettes contre un mur, croyant que ces derniers sont la vérité. L’homme se doit même si cela lui est néfaste dans un premier temps, d’être dans le monde de la connaissance. La relation du sujet a l’objet remonte à Descartes qui définit l’objet comme “chose étendue” et le sujet comme “chose pensante”: l’objet relève de la quantité (une portion d’espace), le sujet relève de la qualité (une intensité non …afficher plus de contenu…

L’étant est un concept philosophique désignant ce qui est. On comprend alors qu’il y a une distinction entre le concept de l'étant comme ce qui se montre et le concept d'être comme ce qui est la vérité de l'étant, ce qui le fonde et permet sa présence même. Pour Martin Heidegger, l'étant est alors tout ce dont nous parlons, tout ce à quoi nous pensons, mais aussi bien ce que nous sommes nous-mêmes et la manière dont nous le sommes. Cette relation du sujet a l’objet constitue alors le rapport qu'a un individu avec les objets qui constituent le monde dans lequel il vit. De ce fait, le sujet ne fait pas face à un objet mais au Dasein qui existe sur le mode de l’« être-au-monde ». Alors, le connaître est déjà auprès de ce monde. Selon Heidegger, être au monde est tout d’abord connaitre le monde, le rapport le plus fondamental. Être-au-monde, c’est être avant tout éparpillé dans des tâches