Introduction

En tant qu’AMP, votre travail se base sur la transmission orale, mais également sur les écrits ( : cahiers de liaison, fiches navettes, dossiers individuels…).

Il faut savoir qu’il y a une nouvelle culture de l’écrit, impulsée par l’environnement social, avec les différentes réformes de l’action sociale et médico-sociale (Loi 2002).
Un nouveau cadre se développe, qui est fondé sur le droit des usagers (contractualisation, accès au dossier, personnalisation des prises en charge), mais aussi sur les démarches qualité (appui sur des recommandations professionnelles, des procédures, meilleure traçabilité des actions…).
Ainsi, vous devez aujourd’hui, élargir vos compétences en communication écrite, tout en préservant le sens de votre mission.
Le risque est de considérer l’écrit comme un instrument, distinct de votre pratique professionnelle ! Alors que l’écrit a toute sa place dans votre pratique !
Si vous écrivez pour faire plaisir à l’administration de votre établissement, ou si en écrivant vous vous dédouaner d’une formalité, ou respecter les normes ou faire comme tout le monde ou vous couvrir… il y a de fortes chances que vous passiez à côté de l’usager.

Car l’écrit est un vrai outil intégré au processus d’accompagnement des personnes : il est un soutien indispensable au travail en équipe, à la continuité des actions, à la qualité des décisions et à la relation avec l’usager.

Une autre révolution est à ajouter, à ce changement de culture :
« l’écrit » et le dossier, qui étaient considérés avant, comme « propriété » du professionnel, ouvrent aujourd’hui à des droits plus larges pour l’usager (demande de consentement pour la transmission de pièces).
L’usager peut même être co-auteur, quand il participe à l’écriture de son projet, à l’élaboration du contrat de prestation.
En même temps, ces changements paraissent légitimes, mais ils déstabilisent et posent de nombreuses questions aux professionnelles !
→ ex de l’IEM, Saint Jean de