Les énergies marines
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Qu’entend-on par énergies marines ?
Les mers et océans recouvrant 70 % de la surface de la planète, il n’est donc pas surprenant que l’homme redouble d’inventivité pour capter les énergies marines, encore appelées thalasso-énergies. Elles se conjuguent au pluriel car la filière comprend l’exploitation énergétique de tous les flux d’énergie spécifiquement fournis par les mers et les océans :
- la houle : l’énergie des vagues
- les courants de marée
- les courants océaniques
- le gradient thermique
- la pression osmotique : le différentiel de salinité de l’eau peut créer un flux utilisé pour produire de l’électricité.
Quels types d’énergies marines sont exploités à ce jour ?
Aujourd’hui, 90 % de la production des thalasso-énergies dans le monde sont représentés sur un seul site français : l’usine marémotrice de la Rance (240 MW), mise en service en 1966. Cette réalisation est restée unique dans le monde et n’a été reproduite qu’autour de puissances bien moindres au Canada (20 MW), en Chine (5 MW) ou en Russie (0,4 MW). Ce type de projet a été abandonné pendant de nombreuses années, du fait de l’importance de l’investissement initial et de leur fort impact local.
Quelles sont les voies d’avenir ?
Aujourd’hui, ce sont les courants de marées et la houle qui concentrent la majorité des efforts, aussi bien en recherche et développement qu’en mise en œuvre expérimentale. Les convertisseurs capables de transformer ces flux en électricité sont d’une diversité étonnante, on en dénombre plus d’une trentaine.
La technologie est-elle au point ?
Mis à part le cas particulier des usines marémotrices, les technologies de production d’énergie marine sont peu matures. D’importants progrès doivent être effectués afin de valider des pilotes. La densité de l’eau, 800 fois supérieure à celle de l’air, rend difficile l’installation des sites constamment soumis à des forces extrêmes. La corrosion saline et les dégradations causées par les