Les études qualitatives
Traditionnellement, une mesure est fiable si elle stable, c’est-à-dire si l’on obtient les mêmes résultats En répétant l’enquête dans les mêmes conditions une ou plusieurs fois (Pierrien, 1984). La fiabilité constitue une condition nécessaire mais suffisante de la validité des mesures. Ces deux notions ne doivent pas être confondues. Les différences entre 2 mesures représentant les erreurs liées à l’échantillon (erreur d’échantillon) et au recueil de l’information (erreur systématique). Les principales méthodes d’évaluation de la fiabilité sont les techniques de test-retest et les méthodes alternatives (Pete, 1979). La première approche consiste à répéter la même étude et à comparer les informations entre elles (par exemple administration d’un questionnaire à 2 écha, tillons organisés simultanément ou à 2 intervalles de temps différents). La seconde utilise des techniques alternatives dans la même enquête et confronte leurs résultats (par exemple dans la même enquête utiliser une méthode de prix psychologique et une de prix simulés).
Les qualitativistes sont habitués aux multi-méthodes (triangulation) afin d’améliorer la crédibilité de la recherche qualitative. Si une convergence de résultats apparait au travers de ces différents moyens, on peut estimer que les résultats sont crédibles. On peut faire aussi faire un retour des analyses aux acteurs impliqués dans la collecte des données (décideurs, commanditaires, etc.) afin de voir si ces résultats leur semblent plausibles et si l’analyse n’a pas conduit à une déformation des données d départ, par exemple dans le cas d’un retour fait aux répondants. Il est envisageable également de soumettre, pour validation les résultats à des experts du domaine.
Afin d’obtenir une fiabilité de mesures, les chercheurs s’appuient sur des techniques de qualité et de bonnes pratiques dans leurs méthodes.
La qualité de l’échantillon dépond de sa taille et de sa composition. Selon les travaux