Les évolutions logistiques
Dans la grande distribution alimentaire, les hypermarchés sont des établissements de vente au détail en libre service de plus de 2500 m2, et réalisant plus d'un tiers de ventes en alimentation ; les supermarchés offrent une surface de vente comprise entre 400 et 2500 m2 avec le ratio précédent porté aux deux tiers.
Le développement du poids économique de la grande distribution modifie les relations entre fournisseurs et enseignes ; ces derniers prenant un poids croissant avec les volumes traités.
Afin de gagner des parts de marché face au commerce traditionnel en proposant des prix inférieurs aux consommateurs, la grande distribution développe une stratégie commerciale d'achats massifiés pour certains produits. Des centrales d'achats intégrées ou coopératives se substituent aux magasins pour grouper les commandes et obtenir de meilleurs prix – par un effet volume – auprès des fournisseurs tout en les coupant du contact direct avec la clientèle.
Si tous les grands distributeurs ont eu recours à cette politique de centralisation, des différences subsistent quant à la part des achats réalisés directement par les magasins, révélant des différentiels d'autonomie au sein des groupes.
La logistique représentant environ 8% des prix de vente des produits - avec une forte variabilité selon les produits, de 3% pour les cosmétiques à 15% pour les eaux minérales -, les grands distributeurs intègrent également le supply chain