Les œuvres d'art, comme tout ce qui est produit, ont une valeur. Bien que cette valeur puisse être sentimentale, religieuse, culturelle, ou spirituelle, au 21ème siècle, elle est presque toujours pécuniaire. Aujourd’hui, l'art est devenu un marché, les œuvres d'art sont devenus des marchandises. Et au centre de ce nouveau marché sont présentes les ventes des œuvres d'art énormes et souvent privée, fréquentées par les collectionneurs et investisseurs qui dispose d’un capital suffisant pour acheter des œuvres d'art uniques pour 15, 20, même 25 millions d'euros.
Le plus célèbre de ces énormes ventes d'œuvres d’art, appelé « la vente du siècle, » a fait l'objet d'une enquête menée par deux journalistes, Danièle Granet et Catherine Lamour, ensuite tournée par la réalisatrice Marianne Lamour pour son film La Ruée ver l’Art. Une vente de 373 millions d'euros en tout, « la vente du siècle » a eu lieu en Février 2009, composée de la grosse collection d’œuvres d’art accumulée au cours d’un demi-siècle d’achats avisés de Pierre Bergé et Yves Saint Laurent. En analysant cette vente, ainsi que beaucoup d'autres au cours d'une année, Granet et Lamour ont cherché à répondre à la question du rôle de l'art dans la vie des hommes au 21ème siècle.
Bien que traditionnellement, l’art ait toujours été un plaisir, il est devenu au fil du temps un marché, au même titre que la bourse. Notamment grâce à la mondialisation et aux nouveaux outils technologiques qui ont rendu possible le fait d’échanger plus facilement et rapidement des biens et en l’occurrence l’art. De plus, beaucoup ont commencé à collectionner l’art en tant qu’investissement, comme ils pouvaient le faire plus communément pour de l’or, un bien immobilier ou encore une action. L’art est de ce fait devenu une monnaie d’échange où les pièces sont achetées, vendues puis revendues de manière à faire du profit. Une telle mentalité est entièrement représentative de la culture moderne de la consommation où les acteurs