Lettre 161 liaisons dangereuses
Introduction :
Institutions française : La Révolution est la matrice, c’est-à-dire ce qui a permit le fondement de l’institution française et notamment du droit de vote (les institutions sont les lois fondamentales qui régissent un Etat). Les institutions françaises ont été établies selon le principe de la séparation des pouvoir de Montesquieu et sont donc au nombre de trois :
=> Le pouvoir exécutif (ministre, gouvernement, président) : qui fait appliquer la volonté de l’Etat (c’est-à-dire gère la politique) et est le reflet de la volonté générale.
=> Le pouvoir législatif (parlement : premier ministre et les ministres, Sénat, Assemblée) : qui détermine cette volonté sous forme de lois, qui vote les dispositions (les dispositions sont des points, principes, idées réglés par une loi) et fait appliquer les lois.
=> Le pouvoir judiciaire (juges, magistrats) : qui contrôle la bonne application des lois et sanctionne à ses manquements. Il contrôle donc le bon fonctionnement de la Constitution (texte qui fixe l’organisation et le fonctionnement de l’Etat).
Notion de citoyenneté : Dans les régimes constitutionnels les individus sont des citoyens. La notion de citoyenneté dérive du latin CIUITAS qui désigne l’appartenance collective à la cité, désigne donc celui qui a le « droit » de cité. Le citoyen c’est donc celui qui participe à la vie d’un Etat, Etat dans lequel les décisions sont le processus de décisions collectives. A l’heure actuelle un citoyen est une personne bénéficiant des même droits que tout ressortissant français (un ressortissant est une personne qui dépend de l’autorité d’un pays), qui participe à la vie politique.
Le droit de vote : Depuis la Révolution française le droit de vote est reconnu comme l’expression de la volonté collective. Ainsi, c’est le droit de vote qui a contribué à créer une société française unifiée. Le fait d’être tous citoyen permettant d’appartenir à une coutume.