Lettre 81 des liaisons dangereuses de laclos
Laclos, grand écrivain du XVIIIème siècle nous propose dans l’un de ses romans Les Liaisons dangereuses, une critique de la société à travers 175 lettres. La célèbre lettre 81 fait une pause dans le roman et présente des enjeux du récit et le mystère de son héroïne, Mme de Merteuil. Nous allons étudiez le récit de la formation de la Marquise et ses principes fondamentaux. I. Une lettre narrative : le récit d’une formation.
L’autoportrait
La répétition des pronoms personnels « je » et « vous » tout au long du texte créer une opposition et nous montre bien la forte présence de Merteuil. Elle prétend être unique et nous montre sa supériorité envers les autres femmes avec le terme péjoratif à la ligne 1 « ces femmes ». Elle affirme n’avoir aucune ressemblance avec les autres femmes, ses principes et ses valeurs sont différents ainsi que son vécu. Ces femmes n’on pas reçu la même formation qu’elle : « n’ayant jamais été au couvent »l. 28. Puis, on comprend que la Marquise de Merteuil n’a pas beaucoup fréquenté de jeunes femmes : « n’a pas de bonne amie » l.28 Cette femme est livrée à elle-même et à toujours été autonome. A la ligne 28, « une mère vigilante », et le champ lexical de la douleur : « douleur, peine… » nous montre que Mme de Merteuil a reçu une éducation très stricte dirigé par la forte autorité de sa mère. Elle a du redoubler d’effort comparé aux autres femmes qui on s’en doute eu une éducation enfantine. Ce qui nous amène à comprendre la psychologie de notre personnage, on devine que la vie n’a pas été facile pour la Marquise et qu’elle à du affronter des épreuves seules. Cependant, elle nous montre même qu’elle s’en est mieux sortie que les autres femmes, elle se compare à des hommes politiques à la ligne 25 « je possédais déjà les talents auxquels la plus grande partie de nos politiques doivent leur réputation ». De plus à la ligne 25 « Je n’avais pas quinze ans, je possédais déjà. » souligne sa