Oympe de gouges
Par contre, le nom « femme », dans la deuxième phrase est accompagné par le déterminant « une ».C’est à dire face à l’homme en général, une femme en particulier se dresse pour demander justice. En outre, elle le tutoie, comme le montre l’emploi du pronom personnel sujet « tu » (l.1) ou encore le déterminant possessif « tes » (l.3), afin de mettre en avant non seulement un rapport familier mais aussi pour montrer que l’homme et la femme sont sur le même pied d’égalité. En effet, Olympe de Gouges attaque directement l’homme en remettant en cause sa droiture. Pour mettre en évidence son manque de respect du droit et de l’équité, elle lui demande : « es-tu capable d’être juste ? ». Mais cette question de l’auteure c’est pour interpeller l’homme et elle n’attend aucune réponse de sa part.L’attaque d’Olympe de Gouges se poursuit puisqu’elle s’empresse de spécifier à son destinataire : « C’est une …afficher plus de contenu…
Elle ne lui dit plus comment il doit agir, mais fait le constat amer qu’il est le seul responsable de la situation actuelle qui distingue trop ouvertement les hommes et les femmes. Elle commence par montrer que l’homme est responsable de la situation puisqu’elle précise bien : « L’homme seul s’est fagoté un principe de cette exception ». Ainsi, l’homme a décrété qu’il était différent des autres espèces vivantes et que cela légitimait donc sa domination du sexe féminin. En disant cela, l’auteure note encore une fois que rien dans la nature ne prédisposait l’homme à dominer la femme et qu’il est le seul coupable de cette situation. Elle dévalorise ensuite l’homme en accumulant des défauts qui créent une gradation ascendante. Effectivement, elle dit de l’homme qu’il est « bizarre », qu’il s’écarte