Lettre au procurreur : la vénuse d'ille
Monsieur le procureur,
Votre accusation ne me met aucune crainte, car nous ARAGONNAIS, nous somme fiers, fort et nous ne sommes point craintif pour quelque chose dont nous ne sommes pas coupable.
L'affaire est simple, M. Alphonse et moi même étant juste des connaissance, dont j'ai pu le rencontrer car j'étais invité à son mariage. Rien de plus qu'une simple connaissance, un rival au jeu de paume... PAS UN ENNEMI
C'était aussi, j'avoue, un très bon adversaire fort à la hauteur, et dur à vaincre, je le dis ; il m'a bien eu!
Moi qui commençais à m'enfler d'orgueil dès la première balle, il a eu la dernière.
J'étais comme on vous l'a dit fou de rage et il m'a bien mis la haine il me dit d'un air supérieur - et je me m'en souviendrai toujours car on ne m'a jamais parlé sur ce ton- ;
"nous ferons d'autre parties mon brave, mais je vous rendrai des points."
Certes, je l'ai (même) menacée, mais menacée à rejouer et à regagner ce que j'avais perdu comme points de partie de jeu de PAUME. Je ne nie pas que je lui est dit "tu me le paieras" mais je suis aragonais très nerveux, je ne me laisse pas faire mais ce n'est pas pour autant que je suis dangereux, je ne tue pas pour un simple jeu puis sérieusement... Si il m'aurait insulté, moi aragonais, je n'attendrais pas le lendemain pour me venger, je l'aurait sur-le-champ donné mon coup de couteau dans le ventre, et ça monsieur le procureur c'est sûr!
Comme on peut le constater, les empreintes de pas dans le jardin et mes souliers sont fort différent, puis enfin cette nuit, je l'avais passer (la nuit) à m'occuper de mon mulet malade, mon hôte pourras vous le confirmer.
Je suis juste un aragonais, qui aime joué au jeu de paume, qui commerce avec la région tout simplement; je ne suis pas un furieux tueur, et je n'ai rien contre M. Alphonse, sa mort au contraire me fait peine, on