Bonjour, Valentin. Tu ne dois sûrement pas te souvenir de moi. J'étais dans ta classe, j'étais la grande blonde toujours assise au premier rang. On ne sais jamais vraiment beaucoup parlé mais je t'ai toujours trouvé mignon. J'ai appris qu'une enquête avait été ouverte, pour tous ce que tu as vécu. J'aurais pu allais m'entretenir avec la femme qui gère cette enquête mais je me suis dit que je ne serais sûrement très utile. Je t'envoie cette lettre parce qu'au fond de moi, je m'en veux, oui je m'en veux de n'avoir pas réagi face à ce que tu as vécu. Je n'ai jamais participé directement aux "brimades" si je puisse dire, mais j'ai toujours pensé que tous ce qui t'arrivait, tu l'avais mérité, jusqu'à la semaine dernière. Mon petit frère, Antoine, a vécu une année similaire à la tienne, en moins violent bien sûre. Chaque matin, ils refusait que ma mère l'emmène, il préférait y aller a pieds, sois disant, pour faire son sport de la journée. Dans son école, il y avait aussi "un Bastien", il s'appelait Pierre. Il lui menait la vie dure, il montait tous les gens contre lui et mon frère s'est recroquevillé. Mon frère et moi avons toujours été très proche, mais la il ne me disait plus rien. Il était comme dans son monde, dans sa bulle. Aucun de tous ses camarades ne lui parlait, ci se n'est pour l'insulter. Maintenant je comprend, je comprend ce que tu as enduré. Quand j'ai appris cette histoire, j'ai tout de suite repensé à toi, à tout ce que tu as vécu cette année la. En début d'année, Bastien et toi paraissaient être de bon ami. Je ne comprend pas d'où viens toute cette haine qu'il avait envers toi. Je ne vais pas te mentir, j'étais comme les autres, je te trouvais bizarre, vraiment bizarre. Enfaite non, je ne t'ai jamais trouvé si bizarre que ça, mais comme une imbécile, j'ai suivis les autres. Maintenant que je réalise ce que nous t'avons fait subir, j'ai honte, oui j'ai vraiment honte de moi. Tout ce qui t'es arrivé est totalement injuste. Tu ne méritais pas ça. En