Lettre pour elisabeth quelques indices
Pour résoudre le problème, l’auteur énonce clairement les trois conditions à observer pour atteindre le bonheur.
- Savoir qu’est-ce qui nous rend malheureux, et combattre ces obstacles à notre bonheur.
- Se débarasser de certains plaisirs qui entravent sa recherche : la vie joyeuse et la gaité
- Existe-t-il une méthode qui nous rendrait véritablement “contents?” C’est la recherche de laverité
Vocabulaire à expliquer pour relever l’intérêt du texte :
Le “souverain bien” désigne ici le bonheur. Il est généralement assimilé à la vie heureuse comprise comme un but, une finalité à laquelle doivent conduire toutes nos actions. Tout homme désire ce bonheur, cette “satisfaction intérieure”.
De quoi sommes nous contents ? Beaucoup le confondent avec la joie et la gaité, d’autres l’espèrent dans le plaisir éprouvé à la satisfaction de certains désirs.
Descartes veut montrer que le souverain bien ne se confond pas avec la joie : c’est l’enjeu moral de connaissance et de maîtrise de soi.
Etude ordonnée du texte :
1/ Je me suis quelquefois proposé un doute …
Descartes nous dit y avoir quelquefois réfléchi.
Ce doute est simplement une alternative possible entre deux idées qui s’opposent sans que nous puissions réellement trancher. C’est l’opposition entre “imaginer”/” ignorer” et “concevoir”/”connaître” .
Le but est de savoir ce qui nous rend heureux : Vaut-il mieux imaginer, ou vivre “en se repaissant de fausses imaginations” ou bien connaître la vérité, avoir plus de considération et de savoir afin de se juger et de se mesurer aux autres ? =la joie et la tristesse.
La joie s’applique ici à des biens ephémères que Descartes dénonce comme les biens c’est-à-dire ce que l’on possède comme biens matériels et extérieurs à nous mêmes.