Lettres de la religieuse portugaise - lettre 1

326 mots 2 pages
On remarque que les deux dernières phrases de la lettre sont pleines de sens. Celles-ci résument tout ce que ressent Mariane, à la fois de la souffrance, du désespoir, mais malgré tout, de l'attachement et un amour profond et sincère.

Dans un premier temps, nous remarquons que Mariane en a assez d'être rongée par le désespoir de ce déchirement total : "je n'en puis plus". C'est une sorte d'appel à l'aide. Elle est piégée par l'amour qu'elle porte à son amant et cela finit par la rendre dépendante.
De plus, Mariane semble presque aimer "souffrir [d']encore plus de maux". C'est comme si cette souffrance était son seul recours. Ce besoin de souffrir laisse à penser, une fois de plus, qu'elle est dépendante de lui.

Cependant, malgré sa souffrance, la jeune femme reste très attachée à son amant. "Aimez-moi toujours" prouve que son amour pour lui est fort et sincère, et elle voudrait qu'il ressente la même chose à son égard. Elle tient à ce qu'il se souvienne d'elle. Car n'oublions pas que Mariane est cloîtrée dans un couvant au Portugal, cette solitude fait remonter sans cesse les bons souvenirs qu'elle aimerait partager. Elle souhaiterait vivre cette souffrance à deux.

Pour terminer, nous remarquons un effet très contradictoire entre ces deux phrases. La répétition du mot "adieu" renforce le fait que Mariane prétend qu'elle ne veut plus revoir son amant. Cette anaphore donne un rythme marquant à la fin de la lettre. La jeune femme insiste sur le mot à tel point que lui dire au revoir sonne comme une sorte d'obsession. Nous avons l'impression que ces mots sont les derniers, comme si elle se mourait d'amour.

Pour conclure, nous pouvons affirmer que les sentiments de Mariane ont un double sens. Ils passent de l'amour à la souffrance, u désespoir à l'attachement. Elle aime souffrir d'amour, car elle ne peut songer à son amant sans avoir mal, or elle pense sans cesse à

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