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25 Novembre :Répéter un « NON !!» encore plus fort,
Contre les violences faites aux femmes
Le monde célèbre tous les 25 novembre, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Cette année, l’essentiel des thèmes à travers le monde tourne autour du « non », une négation radicale à toute forme de violences à l’égard de la femme.
En République Démocratique du Congo, cette journée revêt un sens particulier ; il s’agit de réaffirmer notre volonté, à tous les niveaux, de bannir à jamais les violences que subissent les femmes, renforcées par la situation sécuritaire précaire que connaît la R.D.Congo depuis prés d’une décennie. Dans ce triste palmarès, la plus célèbre de ces violences se nomme « viol ». Considéré comme la violence absolue à l’égard de la femme ou de tout celui qui le subit, il a été érigé en arme de guerre tout le long du conflit armée que connaît notre pays dans sa partie orientale ; cette pratique s’est rependue, tel un cancer dans le pays tout entier : Au nord, au sud, à l’ouest,…Dans la campagne, dans les grands centres urbains, le viol est devenu un phénomène « social » quasiment banalisé. Dans la famille, dans la communauté, des militaires et agents de l’ordre contre les civils, entre civils…Bref, une gangrène contre laquelle l’Etat de Droit devrait s’élever de manière beaucoup plus énergique.
A côté de cette forme de violence faite à la femme en général, il en existe d’autres contre lesquelles le législateur devrait, au même titre que le viol, sévir. Parmi ceux-là figure la violence conjugale qui conduit également des centaines de congolaises à la mort. La femme battue est un phénomène des plus banalisés de la société congolaise. Cette état de choses semble nourrie par la sève d’un traditionalisme mal compris et inadaptée aux évolutions actuelles de notre société. Aussi loin que l’on pourrait pousser les analyses sur le plan sociologique, il est possible de se rendre compte que la « mauvaise » condition de