L'aliénation selon Marx L'aliénation est l'état de quelqu'un qui appartient à un autre, qui vit aux dépens d'un autre. Il représente l'écart entre l'essence (la Nature) de l'Homme et la réalité sociale. Marx donne l'exemple du travail aliéné dans Les Manuscrits de 1844, que nous allons développer ici : Au niveau de la marchandise : l'ouvrier, contrairement à l'artisan, n'effectue qu'une partie de l'objet fini. Il y met une part de lui-même mais cette partie lui est enlevée. Le produit de son travail lui est finalement étranger. Au niveau du travail : il est étranger au travailleur, car imposé de l'extérieur. Cela provoque alors un malheur pour le travailleur, qui ne se sent plus lui-même et va fuir le travail. Celui-ci va juste devenir un moyen d'assurer son existence et la satisfaction des besoins, ce qui constitue un principe bestial. Au niveau du travailleur : l'aliénation rend l'Homme étranger à lui-même, le travail apparaît comme étranger, ce qui conduit la perte de l'essence de l'Homme.
L'atome selon Lucrèce Pour Lucrèce comme pour Démocrite ou Epicure, l'Univers est composé de particules matérielles absolument indivisibles et d'une petitesse telle qu'elles ne peuvent être perçues séparément. Les atomes ne se séparant pas, ils ne meurent pas et sont donc éternels. Ils sont également invariables, homogènes entre eux : ils ne diffèrent que par leurs formes, leurs positions et leurs mouvements.
Les atomes sont en nombre illimité, mais on peut les regrouper en un nombre fini d'espèces.
L'autonomie selon Kant L'autonomie est le principe de la moralité chez Kant, selon lequel l'Homme doit agir comme s'il s'instaurait lui-même : il n'obéit alors qu'à sa propre loi et à sa volonté pure. Chacun est donc responsable de l'humanité, dans la mesure où chaque individu accompli librement son propre devoir (raisonnable) contre l'injustice et la violence.
D'autres personnes, qui n'agiraient pas comme ils le devraient, peuvent être des