-Absolu désigne ce qui vaut ou existe en soi-même, donc indépendamment de conditions concrètes. Ex. Dieu existe en lui-même, il n'a besoin d'aucune chose ni pour être conçu ni pour exister. Par opposition, est relatif ce qui dépend de conditions concrètes.
-L'abstraction est une opération mentale qui consiste à isoler par la pensée ce qui, dans la réalité est aggloméré. L'abstrait est le résultat de l'abstraction. Ex. Le concept d'homme retient ce qu'il y a de commun à tous les hommes. A l'opposé est concret la chose ou l'être avec toutes ses particularités. Ex. Tel l'homme mesurant 1,80m, avec des yeux bleus..
-L'être en puissance désigne, chez Aristote, la chose ou l'être qui n'est pas encore en acte. Il n'est pas un pur néant mais il n'est qu'un possible. Le passage de la puissance à l'acte achève l'être et le réalise. Ex. Un bloc de marbre n'est pas une statue en lui-même mais seulement parce qu'il a telle ou telle forme. Autrement dit, la matière est informe mais elle est apte à prendre une forme. C'est cette actualisation possible qu'Aristote appelle « puissance ».
-L'analyse consiste à décomposer un tout complexe jusqu'à ce qu'on parvienne aux éléments simples et irréductibles qui en sont les véritables constituants et principes. Descartes disait « Diviser chacune des difficultés que j'examinerais en autant de parcelles qu'il se pourrait et qu'il serait requis pour les mieux résoudre ». L'esprit suit une démarche inverse de la précédente: c'est la synthèse. L'esprit s'élève alors du simple au complexe. Autrement dit, des principes, il revient aux conséquences, des éléments aux composés. Descartes disait « conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu, comme par degrés, jusqu'à la connaissance des plus composés. »
-La cause désigne la raison d'une chose ou d'un être, la fin désigne à la fois l'état final et le but.
-Est contingent ce qui peut-être ou ne pas être. Par