Droit civil : droit de la famille

Introduction

I la notion de famille

Le droit français ne donne aucune définition de la famille. Même dans le code civil, les questions relatives à la famille sont intégré au livre intitulé «des personnes et des manières dont on acquiert la propriété ». L'absence de disposition propre à la famille dans notre droit est lié au fait que le code civil à son origine est fondé sur l'individu et sur ses droits. Les dictionnaires de la langue française proposent plusieurs définitions plus ou moins large. Dans une première définition générale et simple, la famille se définit comme un groupe de personne unit par un lien de parenté ou d'alliance. La parenté : lien du sang ou de filiation reliant entre eux les descendants d'un auteur commun. L'alliance : le lien crée par le mariage et unissant un conjoint à la famille de l'autre. La famille se caractérise par sa diversité dans ses fonctions, dans ses dimensions et dans ses formes. En effet, la famille a tour à tour servit la religion, l’économie et la politique. Dans ses dimensions, on fais une distinction traditionnelle entre la famille au sens large qui comprend toutes les personnes unies par un lien de parenté ou d'alliance sans limitation. La famille africaine qui est l'ensemble de personnes descendants d'un même ancêtre vivant ou non sur le même toit. Dans cette famille élargit, le rôle central est joué par le père ou l'auteur commun que l'on désignait autrefois comme le patriarche ou chef de famille.
Dans certaines sociétés, on connaît un modèle matriarcal : c'est la femme qui est l'individu important.
Dans une conception plus étroite, la famille est limitée aux personnes vivants vivant sous le même toit que l'on désignait sous le terme « domus » a Rome et « ménage » dans l'Ancien droit. C'est cette conception qui l'emporte dans les sociétés occidentales contemporaines avec une idée encore plus précise de la famille réduite aux couples et aux enfants : famille nucléaire.
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