Liberalisme
Source: http://caccomo.blogspot.com/2008/03/les-arguments-thoriques-au-retour-de_20.html
Les arguments théoriques au retour de l'interventionnisme : la présence des externalités (2)
De même que la réalité humaine est truffée de « défaillances », elle est toute imbibée d’externalités. L’invocation des « externalités » pour justifier l’interventionnisme frise pourtant l’escroquerie intellectuelle dans la mesure où, dans les sociétés humaines, tout est pratiquement générateur d’externalités. Les hommes vivent en société, créant des communautés, pour profiter des externalités positives que la vie sociale engendre. Ainsi, les entreprises, les start-up, les laboratoires universitaires se sont installés dans la silicon-valley, presque les uns sur les autres pour profiter aussi d’externalités positives – les « spill-over » - que ce genre de regroupement géographique autorise. De la même manière, les compagnies aériennes s’organisent en alliances aériennes pour faire profiter à leur client de ce type d’externalités positives que le phénomène des alliances fait apparaître.
Normalement, les agents économiques le comprennent spontanément, sans qu’aucune subvention ou incitation fiscale ne les conduisent à agir ainsi car il n’est point besoin d’encourager des agents rationnels à poursuivre leur intérêt bien compris puisque c’est un comportement naturel. S’ils ne le font pas, c’est qu’il existe des entraves qui s’imposent à eux, contre leur propre volonté, ou qu’ils ont perdu tout sens de la rationalité.
Dans la théorie économique contemporaine (notamment la nouvelle micro-économie, la nouvelle théorie du commerce international ou encore les nouvelles théories de la croissance), l’existence des externalités est invoquée pour justifier l’intervention de l’Etat dans le champ économique et social. Précisément, l’Etat se doit d’encourager en les subventionnant les activités générant des externalités positives