Libre-échange ou protectionnisme ?
D’un autre côté, les économistes ont largement démontré les avantages du libre-échange : le commerce mondial, depuis plus de 30 ans, a cru, en moyenne, plus vite que la production mondiale.
Par conséquent, restreindre les échanges internationaux serait contre-productif. D’où la succession de conférences internationales, pilotées par l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce), destinées à éliminer les barrières douanières ou extra-douanières (Cycle de Doha). D’ailleurs, même la Chine s’est battue pour rentrer à l’OMC, consciente des avantages du libre-échange.
Nous sommes donc, d’une certaine façon, à la croisée des chemins : poursuivre la mondialisation ou revenir en arrière. Pour un pays comme la France, ce choix est capital. En effet, nous accumulons les déficits commerciaux depuis 3 ans. En outre, on constate que la valeur ajoutée créée par notre industrie tend à fléchir fortement : selon le cabinet XERFI, celle-ci était de 3.6% entre 1994 et 2000, mais seulement de 1.1% entre 2001 et 2007, alors qu’elle s’élève à 2.9% aux