Libéralisme
Ce texte lève la part d’obscurité sur la notion de « libéralisme » tentant de la définir de manière globale et objective, dépassant les problèmes liées aux différents domaines d’application du libéralisme qui font que ce dernier puisse avoir des significations diverses.
Pour ce faire l’auteur prendra pour fil conducteur le marché, puisque le marché vient joindre le social au politique au lieu de les dissocier. Dans ce sens on a besoin de définir le libéralisme en tant que concept politique sociologique comme l’a fait W.Smith et non comme le contrat social dont parlait Rousseau.
En effet, Smith a tourné la page du politique pour ouvrir celle de l’économie politique, il a de plus mis fin aux notions de droit et conflit pour aboutir à la vision de marché.
Cette définition telle que présentée par Smith a aboutit à plusieurs conséquences parmi lesquelles la redéfinition des rapports sociaux, des rapports entre les individus et ceux des individus par rapport au pouvoir. Ainsi, le commandement, la hiérarchie et les liens de subordination s’en trouvent supprimés. La société est réorganisée, la volonté de chacun est prise en considération et la volonté de tous est reflétée dans cet univers régi par des lois objectives et où tout est impersonnel.
Le libéralisme économique est venu répondre à une volonté unanime du refus d’une souveraineté absolue, de l’autonomie individuelle et du rejet du pouvoir personnel et personnalisé.
Les formes du rapport social sont redéfinies et la dissociation de pouvoir et opinion, état et société, privé et public, morale individuelle et règles générales de la société est devenue évidente et claire.
En réalité pour être capable de comprendre le libéralisme il faut le percevoir comme culture et non comme doctrine dans son état dynamique et non comme des idées et opinions statiques.
Le libéralisme tout à l’heure définit comme un doux commerce deviendra-t-il le rude