Lilien entre culture et développementt
Il a été découvert que le « NGUON » qui aujourd’hui considéré comme fête annuelle culturelle du peuple Bamoun, est à la fois un instrument de pouvoir, de démocratie et de développement. Il a été mis sur pied dès la création du royaume vers le XVIème siècle. A l’époque, il était une grande cérémonie annuel pendant laquelle le peuple remettait en période de récoltes, son tribut à la cour du roi (maïs, mil, chèvres, poules, huile de palme et de nombreuses autres denrées). Les artisans présentaient également leurs produits. De ces provisions, une partie était prélever pour nourrir la population palatine et une autre allait garnir les greniers du palais pour garantir la sécurité alimentaire, entre autres choses. C’est de cette manière que chacun concourait au maintien du pays et à l’organisation de la cour royale.
En dehors de cela, le peuple se rassemblait autour de son souverain pour l'interpeller, au travers des initiés, membres des sociétés secrètes qui, entre deux « NGUON », rassemblent des informations relatives aux manquements, aux dysfonctionnements en tout genre, voire à des injustices perpétrées dans le royaume. A un moment, selon un rituel, le roi interpellé se lève et « la lance de la justice » est plantée devant lui. Dès cet instant, il n'est plus roi. Les informations recueillies par les notables et initiés lui sont