La littérature et les arts proposent-ils une image juste de la femme au sein de la société ?Emma Bescher S6 La place de la femme dans la littérature a bien évolué au cours des siècles. D’Homère à Maupassant en passant par Montesquieu, les femmes ont toujours été présentes dans la littérature et les arts. Seulement, nous sommes en droit de nous demander quelle a été réellement leur place et si l’image féminine apportée dans les romans reflète véritablement leur condition. Tout d’abord, nous verrons …afficher plus de contenu…

Catherine souhaite courir mais y est interdite car elle est une femme. Cette interdiction décrite dans le roman reflète réellement la société post-mai 68 car c’est une fiction inspirée par l’histoire de Katrine Switzer, première femme autorisée officiellement à courir le marathon de Boston, dont elle était interdite auparavant à cause de son sexe. « Mon père dit que les filles ne sont pas faites pour ce genre de sport. Si tu cours trop longtemps, des poils vont te pousser partout sur le corps. De la barbe aussi. ». « Quand j'étais plus jeune, un médecin m'a expliqué que les sports violents pouvaient endommager l'utérus. Le faire se décrocher. ». Les informations étaient détournées pour que les femmes restent dans le carcan que la société a choisi pour elles. L’autrice dénonce également le lien des femmes continuellement rattachées aux hommes comme Pénélope avec son mari et son fils. « Nous devions toujours nous taire, toujours obéir. Et quand on était une fille c'était …afficher plus de contenu…

Molière aborde dans ses pièces comme l’École des femmes(1662) la thématique du mariage forcé où Oronte a arrangé le mariage de son fils Horace et de la fille de son ami Enrique, Agnès. En 1730, Marivaux dans la pièce Le Jeu de l’amour et du hasard adoucit la version du mariage arrangé. Monsieur Orgon a, certes, arrangé le mariage de sa fille mais il s’agit plus là d’une proposition que d’un réel engagement. En effet, il avance qu’il a arrêté « ce mariage-là avec son père, […] mais ce fut à condition que [Dorante et Silvia se plairaient] à tous deux ». On observe ici une avancée des idées chez les auteurs. Les pères laissent progressivement le choix de l’époux à leurs filles. Finalement, Louisa May Alcott souligne en 1868, dans son roman Les quatre filles du docteur March, que certaines familles acceptent maintenant qu’une jeune fille épouse qui elle