L'interaction dans l'école de chicago
Nous allons nous intéresser à la première école de Chicago, qui concerne la période comprise entre 1890 et la fin de la seconde guerre mondiale. Attention ! Ne pas confondre avec la seconde école de Chicago, qui concerne les travaux produits dans la période [1950-1960] par
Howard Becher et Irving Goffman, entre autres.
Cf le plan de cours pour la bibliographie.
Les sociologues de Chicago se font une conception de la science …afficher plus de contenu…
Une telle méthode suppose 4 tâches à accomplir : être sur place parmi les personnes observées, observer le déroulement ordinaire des événements, enregistrer ceux-ci par des notes ou par un autre moyen, interpréter ce qui est observé en rédigeant un compte rendu.
Le choix préalable des situations et des personnes, mais aussi les exigences du terrain, vont commander la plus ou moins grande implication du chercheur dans les activités observées.
Mais dans tous les cas, il lui est nécessaire de développer un minimum d’empathie envers les interactants, pour se familiariser avec leurs univers de signification. Dans tous les cas, il faut un certain temps (en général plusieurs mois), avant de pouvoir identifier ce qu’il …afficher plus de contenu…
Il loge alors dans la maison d’une famille italienne et décide d’apprendre seul l’italien.
Comme sa recherche avait fini par s’orienter presque exclusivement vers la jeune génération, qui parlait anglais, sa connaissance de l’italien devint inutile pour les besoins de l’enquête.
Mais ses efforts pour apprendre la langue ont probablement plus contribué à prouver sa sincérité et son intérêt pour les gens, que tout ce qu’il aurait pu raconter sur son travail. Son statut de chercheur est connu de tous, mais il participe aux différentes activités de la communauté au même titre que ses membres.
L’influence de la présence du chercheur sur la situation d’interaction observée pose problème.
La recherche du sens vécu ne peut pas esquiver le problème de savoir dans quelle