Litarature

535 mots 3 pages
Analyse littéraire partielle
Elle adopte le silence comme mode de vie et l’intègre à sa routine alors elle le défend à tout prix, car c’est la seule vérité qu’elle connaît. Elle décide par elle-même de continuer avec le silence : « J’ai toujours tout enduré en silence parce que j’ai toujours su qu’au bout du compte ça payerait plus » (p. 37) . Le silence va être le support de son monde et le ciment de sa vie familiale, comme le dit Madeleine elle-même : « C’est à cause de lui que les murs tiennent encore debout » (p. 35), cette métaphore met en scène le fait qu’elle est enfermée dans sa tête comme si c’étaient les quatre murs dont elle parlait. Au fil des années, le silence s’est transformé dans quelque chose d’indispensable au fonctionnement de la famille comme le souligne l’extrait : « Dans une maison comme ici, c’est la chose la plus importante » (p. 35), elle met en valeur que sans le silence, les murs ne tiendront pas debout ainsi détruisant son monde.
Tous les jours quand elle attend le silence, elle sent venir l’angoisse. L’angoisse de ne pas savoir quoi faire de ses journées. La personnification : « Mais j’angoisse parce que j’ai l’impression que j’vas mourir d’ennui » (p. 36), met de l’accent sur le fait que tout ce qu’elle connaît, c’est le silence et qu’elle ne sait pas quoi faire quand le silence n’est pas présent. La personnification : « J’ai le cœur serré » (p. 35-36) montre quelle n’est pas heureuse.
Le silence est sa réalité et elle préfère le silence que vivre dans son vrai monde même si celui-ci lui fait mal.
Durant les longs moments de silence Madeleine fantasme un autre monde, où elle confronte son mari et ses enfants, elle peut être qui elle veut sans penser au futur. Le défoulement de Madeleine est présenté sous une métaphore : « Dans le milieu du silence, la tempête arrive » (p. 36). Durant cette «tempête», elle se décharge de tout son fardeau en s’imaginant des scènes de plus en plus violentes. L’auteur fait une gradation en ordre

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