La littérature comparée est à entendre comme la science comparative de la littérature, une branche des sciences humaines et sociales qui se propose d'étudier les productions humaines signalées comme œuvres littéraires, sans que soit définie au préalable quelque frontière, notamment linguistique, que ce soit. Il ne s'agit pas tant de " comparer des littératures " que de questionner la littérature (au sens de collection d'œuvres) en plaçant chaque œuvre, ou chaque texte, dans des séries élaborées par le chercheur, qui interrogent la singularité relative de cette œuvre. Les comparatistes construisent ainsi des espaces où ils se heurtent volontairement à des œuvres venues de pratiques et de cultures " autres " : l'étranger est leur pierre de touche. Cet ouvrage présente un état documenté des orientations actuelles de cette discipline et suggère quelques perspectives susceptibles de contribuer à un humanisme moderne * Auteur : Yves Chevrel * Editeur : Presses Universitaires De France - Puf * Collection : Que Sais-Je ? * Parution : 10/11/2006 * Nombre de pages : 127 * Dimensions : 18.00 x 11.00 x 1.00
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A propos de l'auteur : perspective
Yves Chevrel est professeur émérite de littérature comparée, Université de Paris-Sorbonne. Il est notamment l'auteur d'ouvrages portant sur les problèmes de recherche en littérature.
Eléments de corrigés-Naturalisme
Le décembre 2002 par Valérie Pérez
La définition du naturalisme est problématique dans la mesure où ce mouvement littéraire entre en comparaison avec le réalisme. Ainsi, certains théoriciens le définissent systématiquement par rapport au réalisme, dont il serait une manifestation, un courant éphémère. Les problèmes soulevés relèvent avant tout de l’histoire littéraire (voir Auerbach, Mimesis, 1968). Par ailleurs, le naturalisme est systématiquement associé au nom de Zola, pour qui il est « une méthode, et non une rhétorique, une stylistique, ou une thématique. » (Yves Chevrel, Le naturalisme,