Litterature
— Marc Quaghebeur, Anthologie de la littérature française de Belgique, entre réel et surréel[1]
Les Nothomb font donc partie de l'aristocratie belge et plusieurs de ses ancêtres se sont illustrés dans la vie politique et culturelle (Charles-Ferdinand Nothomb notamment). Fille du baron Patrick Nothomb, ambassadeur de Belgique, elle séjourne ainsi au Japon, en Chine, aux États-Unis (New York), en Asie du Sud Est (Laos, Bangladesh, Birmanie). Elle ne découvre la Belgique qu'à l'âge de 17 ans. Elle y finit ses humanités à l’Institut Marie Immaculée Montjoie à Uccle pour ensuite entamer des études de philologie romane à l’Université libre de Bruxelles.
Amélie Nothomb lors d'une séance de dédicaces
Depuis 1992, elle publie chez Albin Michel un livre par an soit dix-huit romans à ce jour. Son premier roman, Hygiène de l'assassin est un chef d'œuvre presque uniquement composé de dialogue entre un prix Nobel incompris et des journalistes, la discussion virant à l'interrogatoire. Amélie Nothomb nous montre qu'elle manie avec brio, et ce dès son premier roman, l'art de plaire et d'interroger, de montrer du doigt à la fois les petits défauts humains et les horreurs dont ils sont capables. Avec une régularité notoire : « Tous les ans, à la rentrée, il y a deux événements majeurs : les vendanges et la sortie du Nothomb. Cette année, le raisin est en avance, mais l'Amélie