littérature féminine
INVENTAIRE DES AUTEURS ET DES OEUVRES
l°) Tunisie La revue féministe Leïla de 1936 à 1942 "ne fut pas déterminante pour l'éclosion de talents féminins"[2]. Néanmoins elle existait, de même qu'après l'indépendance (1956) a paru pendant quelques années la revue Faîza de l'Union Nationale des Femmes Tunisiennes. Le code de statut personnel (la Majalla) promulgué en 1956, valorisant la promotion de la femme, a sans doute été un adjuvant dans le désir d'affirmation de soi de nombreuses Tunisiennes. Comme la littérature tunisienne est principalement écrite en arabe, il n'est pas sans intérêt de s'interroger sur la présence des femmes dans ce courant en arabe[3]. Depuis l956 nombreuses sont les Tunisiennes qui ont publié des nouvelles dans les revues en arabe (5, en outre, ont publié plus de dix nouvelles dans les revues); 9 des recueils de poésie; 2 ont publié un roman chacune (dont une aussi un recueil de nouvelles).