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Gouvernance internationale
En dépit de son apparent néologisme, il date en réalité du 13e siècle, et a été réactivé dans les années 70 par les spécialistes des sciences managériales en particulier des entreprises.
Une définition possible est celle qu’en donne Pascal Lamy qui y voit : >
Son irruption dans le champ conceptuel du développement remonte approximativement à la fin des années 80, moment auquel la Banque mondiale le mobilise pour analyser les lacunes et incuries des gouvernements africains sous ajustement structurel ; il est alors alternativement affligé des qualificatifs « bonne » ou « mauvaise » selon qu’il s’agit de prescrire les réformes ou de décrire la réalité. D’autant que le concept de gouvernance renvoie plutôt à de la réglementation interne de type normes ou codes de conduite (soft law) qu’à du droit positif (hard law).
Le choix du mot « gouvernance » renvoie donc au besoin d’un nouveau concept pour décrire la mondialisation des processus de gouvernement et de réglementation des relations internationales mais aussi un parti pris théorique tendant à la dépolitisation des questions et la minimisation des outils de droit international contraignants contre la valorisation du volontarisme des acteurs (codes de conduite) et la technicisation du traitement des affaires mondiales (normes).
En effet cohabitent sur cette scène internationale hétérogène :
-Organisations Inter-Gouvernementales (=Regroupement d’Etats pour des raisons politiques, économiques, culturelles) à vocation Militaire
-Organisations Non Gouvernementales (écologie : Greenpeace, WWF ; Humanitaire : Croix rouge ; Droits de l’Homme : Amnistie internationale ; …).
-Multinationales par leurs poids économique devenu acteur majeur. Certains ont 1 chiffre d’affaires>au PIB d’un Etat (Wall - Mart : > Turquie ; Carrefour avec Hongrie), si on ajoute le chiffre d’affaires des 10 1eres multinationales > 64 des