Loczy activité autonome
FEVRIER 2011 EJE1
DISSERTATION DE PSYCHOPEDAGOGIE
SUJET N1
A Budapest, après la seconde guerre mondiale, une pédiatre Emmi Pikler a créé une institution pour accueillir des enfants devenus orphelins. Dans ce lieu, appelé Löczy, elle a pu mettre en pratique et développer des théories élaborées par elle-même, avant la guerre dans le cadre de son activité de médecin. Parmi ces théories, il y avait, « l’activité autonome ». C'est-à-dire laisser l’enfant apprendre par lui-même, ne pas intervenir. Attention, on ne parle pas ici de l’acquisition de l’autonomie ou du fait de choisir parmi des activités. On parle du fait de laisser, par exemple, un enfant apprendre à marcher tout seul, sans qu’un adulte lui tienne les bras en l’air. Je vais donc essayer de démontrer dans quelle mesure l’intervention de l’adulte est nécessaire au développement du jeune enfant.
Comme a pu nous le rappeler le film d’Alain Chabat et de Thomas Balmès, « Bébés », sortie en 2010, nous finissons tous par marcher sur nos deux jambes un jour. Cette entrée en matière aurait certainement fait sourire nos arrières grands-mères qui langeaient nos grands-mères comme ce petit mongol du film. En effet, chez nous, avant, comme dans certaines régions du monde encore aujourd’hui, la nécessité du travail quotidien pour nourrir sa famille, était la priorité. La meilleure solution pour protéger les enfants restait donc de les emmailloter de manière à les transporter partout ou de leur éviter de faire des gestes dangereux. Pourtant, nos grands-mères ont appris à marcher et le petit mongol aussi. Je serai donc tentée de me joindre à Emmi Pikler quant à ses doutes sur la nécessité de « l’intervention directe » de l’adulte dans les différentes étapes de la marche. Je résumerai mon point de vue en disant que nous sommes programmés pour. Cependant la chose n’arrive pas spontanément, il faut respecter certaines étapes. Et là encore l’Homme, sous entendu l’adulte bienveillant qui s’occupe