Log inversée
( REVERSE LOGISTICS)
Recyclages et flux de retour
L’expression américaine est reverse logistics (RL). On désigne par là un flux qui ne « descend » pas la supply chain mais la « remonte » depuis le consommateur vers le producteur : retours, envoi en réparations, invendus, etc. Mais c’est aussi plus que cela, car l’expression recouvre aussi bien, et plus souvent, les déchets dont on doit se débarrasser le plus écologiquement possible sans qu’ils reviennent au producteur… On ne sait donc trop comment traduire reverse logistics en français : logistique des retours » est souvent proposé mais ne correspond pas à tout ce qu’on veut désigner ; on a parfois proposé« logistique à rebours » ou « rétrologistique », mais nous avons préféré ici« logistique inverse », l’expression la plus proche de l’américain, même si elle n’est pas très appropriée à tous les flux concernés. C’est un peu une nouvelle frontière de la logistique depuis quelques années.Les entreprises, après avoir amélioré leur logistique descendante normale, ont consacré beaucoup d’efforts à la logistique inverse et de nombreuses sociétés de services en ont fait leur cheval de bataille avec des résultats, semble-t-il, souvent intéressants.
La logistique inverse concerne en effet deux types d’activités tout à fait différentes mais qui ont toutes la caractéristique de ne pas être des flux de produits allant du producteur au consommateur :
– le recyclage dans l’économie de l’ensemble des déchets résultant de la consommation ou de la production :
• emballages de toutes sortes (palettes, cartons, bouteilles, tourets de câbles, containers, etc.) ;
• déchets de production, eaux usées, huiles usées, etc. ;
• produits en fin de vie, soit jetables, soit usés (automobiles, toners d’imprimantes, micro-ordinateurs, appareils ménagers, literie, etc.), qu’ils soient repris ou non par le vendeur ;
• ordures ménagères, bien que leur traitement ne soit pas, peut-être à tort, considéré