Loi de mars 1884 sur la création des syndicats
Le XIXème siècle marque une avancée importante dans l’histoire du syndicalisme.
La naissance des syndicats s’est ancrée au cœur du mouvement ouvrier de 1871 à 1914.
La reconstitution du mouvement ouvrier s’est d’abord développé dans les années 1870 où on observe la création de syndicats avec Jean BARBERET qui fonda en 1872 la cercle d’union syndicale (qui est un mouvement modéré) soutenu par GAMBETTA et Jules FERRY.
En 1876 est crée le 1er congrès international ouvrier à Paris avec 150 chambres syndicales représentées à ce congrès.
Ce congrès avait pour but de réprouver la grève et revendiquer les droits pour les ouvriers et en particulier le droit de créer des caisses de retraite et le droit de former librement des syndicats ou des coopératives.
La loi WALDECK ROUSSEAU du 21 mars 1884 autorise le droit au syndicalisme en France abrogeant ainsi la loi Le Chapelier du 14 juin 1791. A la fin des années 1870, les Républicains deviennent majoritaires au sein de l’assemblée nationale, on avait proclamé la république en 1870 , mais les députés étaient majoritairement royalistes. C’est pourquoi la répression avait durée jusqu’aux 70s ;
Au début des 1880s, les républicains vont faire passer un certain nombre de lois fondamentales : liberté de la presse ( 1881) et la liberté syndical (1884)
Ces lois constituent les principes ou les lois fondamentaux de la république.
Ces principes sont tous des lois de liberté.
WALDECK ROUSSEAU est née à Nantes en 1846, mort en 1904 à Corbeil Essonne, Homme politique français, il fut le ministre de l’intérieur.
Il a participé à la législation des syndicats par la loi du 21 mars 1884 ( que nous allons commenter). Il a également dirigé le gouvernement le plus long de la IIIème République.
Problématique :
Dans quelle mesure la loi WALDECK-ROUSSEAU a-t-elle permis une avancée vers la liberté syndicale ?
Problématique :
Dans quelle mesure la loi WALDECK-ROUSSEAU a-t-elle permis une