Lorenzaccio
Florence est un personnage à part entière.
Elle est souvent personnifiée par les Florentins, en bien ou en mal. L’orfèvre oppose un passé heureux où « Florence était encore (il n’y a pas longtemps de cela) une bonne maison bien bâtie » qui permettait à son peuple de vivre en sécurité (« sans crainte d’une pierre sur la tête »). Pour Tebaldeo, le jeune peintre, élève de Raphaël, Florence est une mère qu’il aime. Même s’il sait que la cité est corrompue, il ne remet pas en question l’amour qu’il porte à la mère-patrie. La marquise Cibo s’extasie encore devant la beauté de sa ville mais déplore la situation politique : « Que tu es belle, Florence, mais que tu es triste ! ». Les bannis, eux, n’ont plus d’indulgence pour leur ville. Ils l’insultent,