L'orgasme chez l'etre humain
» Ainsi, par exemple, « on ne "jouit" pas lors d’un viol. La stimulation mécanique génitale peut éventuellement déclencher un orgasme, mais il n’est pas synonyme de "jouissance". De même, la peur ou l’anticipation d’une violence envers soi peut déclencher dans le corps un phénomène d’excitation physiologique se traduisant par une lubrification et/ou une érection, mais ces manifestations ne traduisent ni un désir, ni un consentement ». En effet, « il existe des nerfs sensitifs qui partent de la région génitale et qui communiquent sans passer par l’intermédiaire du cerveau avec les nerfs moteurs qui commandent la contraction des muscles du périnée. » (certaines citations sont extraites de Chloé Pilorget-Rezzouk, « "Jouir" lors d'un viol, un traumatisme de plus pour les …afficher plus de contenu…
Ils le sont notamment car l’accès au plaisir nécessite un apprentissage.Il en est de même du plaisir sexuel qui passe, par exemple, par le fait de connaître le champ des possibles de son corps, de savoir ce que l’on apprécie. L’exploration peut se faire avec un·e partenaire aussi bien qu’en solo. La masturbation ayant été longtemps réprimée, elle est entourée d’un tabou, très fort pour les femmes. Ce tabou peut être un frein à l’apprentissage du plaisir. Il se double du tabou touchant en particulier le plaisir féminin. Atteindre les degrés les plus intenses du plaisir nécessite une forme d’abandon, et ce tabou peut amener inconsciemment les femmes à ne pas se laisser aller au plaisir.Contrairement à ce que l’on peut parfois lire dans les médias il n’existe pas différents types d’orgasmes (vaginal ou clitoridien). En revanche,