Mercredi 21 juillet 2010 Vestiges d’une puissante forteresse
Résumé : importance de la place forte et son rôle sur les anciennes marches médiévales entre l’Anjou et l’Aquitaine
Parcours : départ Promenade de la lice, Rue du palais devant le parking de l’école Saint Joseph, évocation des Guerres de Religion, Place du Petit Château, Rue du château, Rue des Jésuites, Vélodrome, Donjon, Kiosque, Rue du château, Carrefour des Sorciers, jardin médiévale, Tour carrée, retour vers la Rue du château par l'ancienne prison, maison aux pierres sculptées de dessins, Place du Petit Château, Rue du Palais, fin jardins de la mairie.

Promenade de la lice : Rappel de la topographie de la ville
Rappel de la topographie de la ville : les 3 ceintures, la fragilité compensée par le donjon de Philippe Auguste.
A Du castrum romain à la forteresse de Philippe Auguste : visite consacrée au site de la ville originelle qui occupait le sommet de la butte. Le castrum romain : occupation gauloise puis gallo-romaine attestée par des vestiges ; rien de spectaculaire : modeste bourgade, à l’écart des principales voies romaines, protégée, sous le Bas-Empire (ou plus tardivement ?), par une première enceinte .
Robert Favreau situe au cours des deux premiers tiers du XIe siècle la mutation de Loudun en véritable ville , après le passage sous le contrôle des comtes d’Anjou et le règlement des problèmes de territoires entre Saint-Florent de Saumur et Sainte-Croix de Loudun, c’est-à-dire entre les paroisses de Loudun et de Véniers ; on en verra quelques étapes au cours de cette promenade .
La citadelle de Loudun : Seule représentation iconographique contemporaine : le « dessin Bonsergent ». dont une copie figurait dans les papiers de Joseph Moreau de La Ronde ; original perdu.
Peut-on le dater ?
1568 ; présence des armées de Condé dans la ville pendant tout l’hiver ; le duc d’Anjou, frère du roi et chef de l’armée catholique, arrivé sous les murs de Loudun après la prise de Mirebeau,